Quatre mois après incitation à la haine contre la Marche des Fiertés de Nancy.
Nous avons appris par diverses sources, jeudi 25 septembre, la mise en garde à vue, à Nancy, de deux militants du groupe d’extrême-droite Lorraine Nationaliste.
Nous avons appris par diverses sources, jeudi 25 septembre, la mise en garde à vue, à Nancy, de deux militants du groupe d’extrême-droite Lorraine Nationaliste.
Rappelons les faits : au terme de la Marche des Fiertés LGBT de Nancy du 31 mai 2014, un succès jeune, familial et bon enfant, six extrémistes avaient provoqué et insulté les manifestants en déployant du haut du Centre commercial Saint-Sébastien une banderole haineuseet menaçante portant le slogan « Allez brûler en enfer », une action ouvertement revendiquée par Lorraine Nationaliste sur son site Internet, qui relatait tout aussi fièrement la dégradation conjointe du Centre LGBT – Équinoxe Nancy Lorraine rue Charles III. Dans la foulée, Équinoxe avait déposé plainte auprès des services de police pour « menaces de mort faites sous conditions en raison de l’orientation sexuelle ».
Les photographies et vidéos mises à disposition des forces de l’ordre par nos responsables ont permis l’identification formelle de deux de ces six néofascistes, lesquels ont été placés en garde à vue le mardi 23 septembre, garde à vue prolongée de 24 heures au vu de la gravité des faits. Les suspects ont été présentés au Parquet ce jeudi 25 septembre.
Equinoxe se félicite de ce premier pas positif dans la procédure pénale, qui tranche avec le laxisme auquel nous avait jusqu’ici habitué le Parquet de Nancy dans les plaintes liées à l’extrême-droite et à l’homophobie ordinaire, quasi systématiquement classées sans motif !
Aidée de son avocat, Maître Stéphane Massé, Équinoxe Nancy Lorraine attend désormais un signal fort de la justice pour combattre avec la plus grande sévérité ces mouvements néo-fascistes et homophobes qui menacent nos dignités et nos vies, et au-delà la sécurité de tous nos concitoyens.